Le secteur néerlandais de l’horticulture sous serre est connu dans le monde entier pour sa capacité d’innovation. Afin de garder une longueur d’avance sur la concurrence d’autres régions du monde, on est constamment à la recherche d’une meilleure efficacité dans l’utilisation des matières premières et de l’espace. Ceci, bien sûr, sans économiser sur la qualité (supérieure) du produit néerlandais.
Le secteur de l’horticulture sous serre aux Pays-Bas peut faire face à ce rythme rapide d’innovation grâce à une forte relation entre la recherche et la pratique. De plus, beaucoup de connaissances sont échangées entre les entrepreneurs afin de progresser ensemble. Même les ventes aux enchères de fleurs en sont un exemple en tant que l’une des plus grandes coopératives du monde.
Ci-dessous, nous décrivons quelques exemples de ce pouvoir d’innovation.
Lutte biologique et lutte intégrée contre les ravageurs
Afin de minimiser l’utilisation des produits phytosanitaires et de trouver un meilleur équilibre entre les parasites et leurs ennemis naturels, dans les serres on utilise des ennemies naturels contre les parasites. Grâce à l’échange intensif de connaissances entre les producteurs et leurs fournisseurs, les producteurs sont de plus en plus en mesure de produire un produit de qualité supérieure avec des solutions biologiques.
Cogénération de chaleur et d’électricité (CHP)
La cogénération de chaleur et électricité (PCCE) est un gros moteur copié de la navigation. Il n’a été converti qu’au gaz naturel. Le rendement de ce moteur est supérieur à celui des chaudières à gaz traditionnelles. Ces moteurs entraînent un générateur qui produit de l’électricité. Cette électricité est utilisée dans la propre pépinière de l’entreprise ou est restituée au réseau électrique public. La « chaleur résiduelle » produite par le moteur est utilisée pour chauffer les serres. Après nettoyage, les gaz d’échappement peuvent même être utilisés pour fournir du CO2 aux plantes. Dans l’ensemble, ces moteurs offrent un rendement qui peut être jusqu’à 20% plus élevé que la méthode traditionnelle de chauffage (chaudières à gaz).
Énergie géothermique
L’énergie géothermique utilise la chaleur existante dans la terre. Une tour de forage est utilisée pour forer un puits jusqu’à une profondeur de 2 à 3 km. A cette profondeur peut être « récoltée » de l’eau de plus de 80 degrés. Cette chaleur est utilisée pour chauffer les serres, puis l’eau refroidie est retournée au sol par une deuxième source. On s’attend à ce que ces sources puissent continuer à produire suffisamment de chaleur, voire plus longtemps que la durée de vie d’une serre.
Le forage du puits est un investissement extrêmement coûteux. De plus, il y a un grand risque que le forage « échoue ». En travaillant ensemble et avec les autorités, nous pouvons, aux Pays-Bas, acquérir de l’expérience avec cette façon de chauffer les serres de manière durable.
Purification de l’eau
Les plantes ont besoin d’eau et d’éléments nutritifs pour pousser. De plus en plus de pépinières utilisent la réutilisation des eaux de drainage. Il s’agit de l’eau qui est recueillie avant qu’elle ne disparaisse dans le sous-sol. Cette « eau de drainage » contient encore de nombreux éléments nutritifs qui peuvent être utilisés par les plantes.
En réutilisant cette eau et en la mélangeant avec de l’eau propre, on utilise moins d’engrais.
Cependant, les eaux de drainage contiennent également les « mauvaises substances ». La quantité de ces substances mauvaises détermine la quantité d’eau réutilisable. L’application de nouvelles techniques permet de filtrer ces » mauvaises substances » de l’eau.
Verre diffus
Dans les nouveaux bâtiments, de plus en plus de producteurs choisissent de recouvrir leurs serres de verre diffus. Le verre diffus assure une répartition beaucoup plus uniforme de la lumière sur la culture, sans ombrage ni taches de lumière. Il en résulte un climat de serre plus uniforme.
La température et l’humidité peuvent ainsi être contrôlées avec plus de précision, ce qui signifie, par exemple, que l’ouverture des fenêtres d’aération peut être limitée, ce qui permet de réduire les émissions de CO2.
L’éclairage LED dans l’horticulture en serre
Une nouvelle innovation dans l’horticulture est l’utilisation de l’éclairage LED, qui ne peut être comparé à l’éclairage LED utilisé par les consommateurs. Dans le secteur horticole, il existe des « LED de puissance » qui ont un rendement lumineux beaucoup plus élevé. L’avantage majeur de ces « power LED » est lié aux pratiques commerciales durables : économies d’énergie par rapport aux lampes sodium haute pression (éclairage orange). Cela permet d’économiser plus de la moitié de l’énergie.
Un autre avantage majeur est que lors de l’utilisation des LEDs, les cultures peuvent être mieux contrôlées en utilisant les différentes couleurs de la lumière. Ceci est en faveur d’une meilleure croissance et d’une meilleure qualité du produit.